le croquemitaine va passer !

Candidate de la Saison 1

« Judith, ma crevette, sors de cette armoire s’il te plait ! » Une demi-heure. Cela faisait une demi-heure que Louise et moi étions accroupies devant la basse armoire coulissante de la salle de bain.. Non, nous n’étions pas devenues cinglées, il s’agissait en fait de notre petit bout de chou d’un an, Judith, qui avait eut la merveilleuse idée de se renfermer dans l’armoire on ne sait comment alors que j'avais traîné Louise dans la salle de bain afin de me remettre une touche de mascara. Et depuis, plus moyen de la faire sortir de là. Judith était une hyperactive et j’aurais sans doute parié qu’elle s’amusait comme une folle à nous faire tourner en bourrique. A ma requête, une petite voix étouffée entre un col roulé et un slim me hurla un « NAAAAAAAN » Louise commençait à s’impatienter, je le voyais car sa respiration s’était peu à peu accélérée. Que faire ? Je m’agenouillai près de l’armoire et jeta un regard désespéré à ma partenaire ; combien de temps allait-il s’écouler pour que notre bambin se lasse de ce petit jeu – qui ne nous amusais en somme pas des masses - ? « Si tu ne sors pas bientôt, j’appelle mon ami le croquemitaine et je te préviens, il adore les petites filles… » assurai-je, en désespoir de cause.

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Pour le duo Petra et Stanley tout se passait super bien avec la petite Lola dont ils devaient s'occuper. Bon comme tous les gamins dans cette villa, elle avait chialé et avait eut ses petites crises, mais ils s'en sortaient plutôt bien. C'est sûrement l'effet Stanley xD Une odeur suspecte était parvenue jusqu'au nez de Stanley ce qui était une alerte à la couche. Le jeune homme s'était désigné pour tout ce qui était crade, il savait bien que c'était pas le délire des filles. Le binôme alla donc dans la salle de bain, accompagnés de Lola. En entrant dans la salle de bain, il ne remarqua pas Brooke & Louise assises toutes les deux par terre, parce que sinon il se serait à coup sûr moqué d'elles. Il déposa leur gosse à côté des lavabos et avant qu'il puisse se rendre compte qu'il avait oublié de prendre une couche il entendit la superbe menace de Brooke. Pas besoin d'être un génie pour comprendre ce qu'il se passait et Stan avait besoin d'ouvrir cette petite armoire pour choper une couche. C'est donc en essayant de prendre la voix la plus terrifiante possible qu'il essaya de donner un petit coup de pouce " Ici le croquemitaine dépêche toi de sortir avant que j'entre là dedans pour te ... bouffer en t'arrachant en mille morceaux et t'écrabouille pour faire du jus avec ton sang. AH AH AH ".Pour info c'était un rire diabolique. Le manque de sommeil devait être la cause des stupidités qu'il venait de dire parce que c'est très con de dire ça à un enfant mais bon sur le coup il avait pas réfléchi ... comme souvent en fait.

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Moi qui pensais ne pas être dérangée dans la salle de bain, c’était fichu. Stanley et Petra pénétrèrent en compagnie de leur bébé duquel émanait une odeur pestilentielle. A première vue, ils ne semblèrent pas avoir prêté attention à Louise et moi. Toutes les deux toujours accroupies, je tentais toujours de faire sortir notre saleté de petit monstre du placard. Stanley s’occupa à installé leur petite à côté des lavabos alors que je menaçais Judith. Le jeune homme s’approcha de notre binôme, il semblait avoir déjoué ce qu’il se passait. Evidemment, je n’étais pas aussi sotte pour parler à une armoire. C’est alors avec une voix des plus flippante qu’il annonça : " Ici le croquemitaine dépêche toi de sortir avant que j'entre là dedans pour te ... bouffer en t'arrachant en mille morceaux et t'écrabouille pour faire du jus avec ton sang. AH AH AH ". J’avoue en effet que je dus me pincer fortement les lèvres pour ne pas me tordre de rire. Il remarqua probablement le sourire béant que je dévoilais. Mais son imitation du croque mitaine devait être convaincante étant donné que la porte coulissa lentement et Judith sauta au coup de Louise, enfuyant quelques larmes dans le cou de cette dernière. Je la rassurais d’une petite caresse dans le dos, toujours le rire au coin des lèvres. C’est alors que je remarqua que la chipie s’était gavée de chocolat dans notre dos ; sa bouche enfantine et ses petites maisn en témoignaient. « Louise, tu veux bien t’en occuper ? » Demandais-je alors que je plongeai sma main dans les fins fonds du placard pour en ramasser l’emballage. « Merci beaucoup » Fis-je, radieuse, alors que Louise débarbouillais le petit monstre dans notre dos. « Tu m’as l’air doué avec les enfants dis donc… alors que j’achevais ma phrase ma main heurtace qui semblait être un bout de chocolat fondu. Judith avait eut la malheureuse idée de s’empiffrer sous un chemisier blanc immaculé. Je fis les yeux ronds en le découvrant, j’ignorais à qui il était mais ce qui était certain c’est qu’il n’était plus mettable. J’y jetais un regard dégoûté en le sortant de l’armoire. « Burk » Lâchais-je à Stanley.