La nuit des étoiles
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Je lui avais promis que nous regarderons le ciel avant d’aller dormir. Nous n’avions pas fait grande connaissance encore mais j’étais certain qu’un couple allait nous rejoindre pour parler ensemble. Comment allait-il nous voir ? Etrange, stupide, comme la majorité des personnes que nous connaissions ? Est-ce que ces personnes ici, dans cette villa de rêve – rajoutons le, serez plus intelligent pour « accepter » notre amour. Je ne comprendrais décidément jamais autrui. Ceux qui nous critiquent. Le pire dans l’histoire c’est que je passe pour un fou. Pourtant je n’en ai pas l’air. Vous trouvez ? Qu’est ce que l’amour peut avoir de mal ? Mon Bébé, je lui avais juré que jamais personne ici oserez nous critiquer. Je croisais les doigts – avoir affaire à des personnes plus mûres. « Tu as froid ? » demandais-je à mon Bébé. Il me souriait et se colla à moi.

Si certain voyait un inconvénient à être attaché à leur partenaire, ce n’était pas notre cas. Même pour notre toilette ce n’était pas un souci sachant que je l’avais déjà nu. On se comprenait. Mon bébé ne pouvait parler, étant muet mais peu importe. Je parlerai pour lui. Appuyé contre la rambarde du balcon, je tournais le dos à la grande baie vitrée. Je ne voyais donc rien de ce qui se passait dans mon dos. Et dans le jardin ? Pas vraiment non plus. Nos regards étaient plutôt posés en direction du ciel.

Les étoiles filantes. « Là ! Tu as vu ? » hurlais-je, enthousiaste. Après un silence et deux nouvelles étoiles… « On devrait peut être se présenter au reste des candidats ? Tu ne semblais pas décider Bébé. Il y a un problème ? » … « Bien sûr…qu’est ce que c’est que ce regard ? Tu n’as pas de crainte a avoir et puis tu le sais bien. L’émission est une bonne occasion pour prouver notre amour ! Je t’aime tu sais. »

Et je restais là ; mon bras encerclant la taille de mon Bébé. "Mon ami imaginaire" comme pouvez traité certain…Ils ne comprendront décidément rien du tout.

La nuit des étoiles
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Quelle surprise ! Je me retournais aussitôt en entendant quelqu'un parler. Je laissais mon bras autour de la taille de mon Bébé et adressa un sourire au binôme qui se présenté à nous. « Salut ! Enchanté. Je m’appelle Otto et… » Je m’interrompis un instant histoire de les regarder tout les deux. Ca devait vraiment être affreux de traîner quelqu’un avec nous – que l’on ne supportait pas. Du moins, qu'on ne connaissait pas. J’avais beaucoup de chance. « … et voici Charlie. » présentais-je en désignant mon Bébé.

Cécile engagea la conversation en demandant si cela ne me dérangeait pas qu’ils s’assoient ici. Je regardais Charlie pour avoir son accord – car on fonctionnait à deux, puis tout sourire, je vint en face d’eux. « Avec joie ! Allez-y. »

Un court silence s’installa entre nous quatre. Cela me permit de réfléchir à ce que j’allais dire. Étaient-ils au courant que ce soir était la nuit des étoiles ? Et cela pendant plusieurs jours ? Cécile et Darren avaient-ils la même passion que je pouvais avoir pour l’astronomie ? Les premiers contacts me paraissaient parfaits et j’espère que cela allait bien continuer. « Vous savez qu’on est à une période de l’année où il y a beaucoup d’étoiles filantes ? Vous en avez déjà vu ? » Je serrais la main de Charlie avant de poursuivre. « Excusez Charlie de ne pas parler. Loin de là le fait qu’il soit timide. Mon copain est muet. »

La nuit des étoiles
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Il était vrai que j’avais déjà eu droit à certains jugements. En fait, cela remonte à bien longtemps quand en y repense. J’ai rencontré mon ami imaginaire à l’âge de douze ans. Enfin, je l’ai retrouvé ! Je ne sais pas comment cela pouvais être possible et j’y ai beaucoup réfléchi durant quelques années mais les solutions peu probables me venant, j’ai donc conclut que c’était un miracle ! – Un rêve. Charlie et moi nous, nous étions rencontrés et pour la première fois à la maternelle. Il était mon meilleur ami. Malheureusement, la vie était injuste et un accident de voiture l’emporta. Il était mort. J’avais dix ans.

Puis ce jour là, alors que j’étais dans l’ascenseur pour rejoindre mon grand-père. Moi, qui à ce moment là croyait mourir, j’ai senti une présence. J’étais seul dans la cabine mais…souriant et rayonnant comme jamais je l’ai vu ! Tel un ange ! Cet halo s’est dissipé petit à petit ! Mais même si cette lumière autour de lui s’est éteinte – lui restait là. Il ne m’a plus jamais quitté.

Je crois que s’il n’avait pas été là j’aurai fini par mourir. J’étais tellement mal. Quelques heures encore enfermé ici – et je serai mort. Puis la romance à emporter notre amitié. Je l’aimais, depuis toujours mais je ne pensais pas que c’était plus fort que ce que j’avais imaginé. Six mois de bonheur avec lui. Six mois que nous sommes ensemble !

Et ça, personne arrivait à le croire. Pourtant c’était bel et bien notre histoire. On m’aurait bien enfermé dans un asile, mais grâce au soutien de mes parents, je peux rester tranquille. Ils me demandent juste de rester discret. Je ne suis pas totalement sûr qu’ils me croient aussi mais…peu importe. Je n’ai rien à prouver à personne. En tout cas, ils parlent de lui en disant Charlie. Et ça, ça me suffit amplement. Charlie est vivant. Pas seulement dans mon cœur. Ils sont juste…aveugles !

*

« De même. »
Je souriais en regardant Charlie.

« Je crois que Charlie te trouve charmante. Tu vas me faire de la concurrence ! »
Je rigolais doucement et reprit le sujet de la conversation.

« Tu te coucheras moins bêt...plus intelligente dans ce cas. Et bien … oaui ! Il y a des soirs où tu as plus de chance d’apercevoir des étoiles filantes. Etant donné qu’elles sont plus nombreuses. On raconte aussi qu’on doit faire un vœu. »
Je marquais une pause.

« Charlie dit aussi que les lumières de la Villa et la pollution de Saint Tropez nous cache un peu les étoiles. Mais on a de la chance. C’est quand même un bel endroit pour regarder. A Paris on ne verrais même pas la moitié de ce qui a là. Et pourtant les étoiles sont toujours présentes. Nombreuses. Juste la pollution. Le meilleur endroit c’est un champ, au milieu de la campagne… »

Je parlais trop. Je me tue. « Beaucoup de chance oui. Puis, il y a pas de raison pour vous deux. »

Est-ce que l’on parle de moi dans la maison ? Est-ce que dehors on parlera de moi encore ? Je m’en fiche…

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Désolé pour la longueur...c'est l'histoire de Otto qui prend de la place. N'en tiens pas compte

« Et bien merci Charlie ! Mais, je pense qu'il te préfère toi, Otto. » Dis-je en souriant, je trouvait Otto très sympa comme garçon, bien différent de tout ceux que j'avais vu dans cette villa. Mais quelques chose me disait qu'on étais tous très différents, et pas seulement différents de la personne avec qui nous avions été encordés. Le jeu promettait d'être une expérience assez géniale. « Oui moins bête tu peux le dire » Dis-je en riant. « Je dit ça moi aux gens, bon je peux comprendre qu'après tout tu ne me connaisse pas encore mais bon, sache que ça ne me gêne pas tant que c'est pas méchant ! » Je lui souris. « Je n'habite pas à Paris mais ma ville est certainement très polluée aussi, et puis ce n'est pas franchement mon genre de regarder les étoiles enfaite... » puis il revint sur le sujet des couples, en confirmant qu'il avait beaucoup de chance. « Le courant passera peut être entre nous » dis-je a l'adresse de Darren. Puis j'ajoutai « Sinon, tu es passionné d'astronomie ? Personnellement, je sais que c'est bizarre mais bon, j'aime beaucoup les animaux ! Surtout les chiens je les trouve trop mignons ! » Je sentit alors Darren tressaillir a coté de moi, il avait surement eu un petit frisson... Je n'y prêta pas plus d'intention que ça et attendit la réponse d'Otto en regardant le ciel, je vit un étoile filante, fermai les yeux et fit rapidement un vœu, puis je rouvrit mes yeux.

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Charlie avait confirmé les paroles de Cécile. Oui, il me préférait. Je souriais à Cécile, sincèrement. Elle était vraiment gentille cette Cécile. Et c'était la première personne que je croisais ici : parlant un peu. Son compagnon, il ne parlait pas trop donc je ne pouvais pas me faire à l'idée. Mais, il m'inspirait confiance. Alors était-ce une bonne idée ? Une bonne impression ou non ? On verra bien.

Je passais une main dans mes cheveux. Et je l'écoutais parler.

« Oui, en effet ce n’était pas méchant. Et je suis ravie de faire ta connaissance. Je crois que tu m'inspires plus confiance que les autres. Comme Darren. Le silencieux de la soirée. » Je regardais Darren avec un sourire en coin.

« J'aime beaucoup l'astronomie oui. Je trouve ça tellement passionnant. Tout cet espace qui est infiniment grand. Et l'idée de penser qu'on est pas seuls dans l'univers, je suis complètement excité ! Peut être pas des hommes verts, comme ont peur imaginer les extra-terrestres mais une tout autre forme de vie. J'en suis persuadé ! ... Vous croyez aux extras-terrestres ? Vous pensez quoi des O.V.N.I ? »

Les animaux. Les chiens. J'aimais beaucoup les chiens aussi.

« Je suis ravi d'apprendre ça. J'aime beaucoup les animaux aussi. J'ai deux chiens. Le premier est un labernois - croisé bouvier/labrador, il s'appelle Starki. 7 ans. Le plus jeune, 2 ans est un Jack Russel. Rox. Ils me manquent ! ... Tu as un chien ? »

Une étoile filante. La troisième de la soirée. Je souriais et fit un vœu.
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Façon faut pas faire trop long

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Je rigolais doucement. C'est vrai, une vie à la Star Wars. J'avais longtemps imaginé ça aussi, étant plus petit. Vers mes 5 ou 6 ans. Jusqu'à ce que je vois E.T. et que je ne cesse de réciter la répliquer : Téléphone maison. Depuis, j'avais toujours rêver faire du vélo dans l'espace. Vous savez. Ca devait être génial ! Ca doit être génial pardon.

Puis, le sujet des animaux reprirent le dessus. Je l'écoutais parler avec attention. J'aimais beaucoup les Border Collie. Et oui, je savais à quoi cela ressemblait.

« Oui, je vois ce que c’est. J’aimais bien ce film d’ailleurs. »

Et je continuais à l'écouter, puis répondit.

« Il est jeune. Tous les chiens sont des piles. Il va s'assagir en grandissant. Rox c'est pareil. Il n'arrête pas, puis il arrête pas de lécher, c'est agaçant. Mais bon je l'aime mon petit cul. Oaui je l'appelle comme ça. Et Starki je l'appelle ma paire de fesses. Ca me fait bien rire. [...]Mhm, non ne t'inquiète pas, je parle beaucoup aussi. Comme tu peux le voir. »

Je continuais de la regarder, et Charlie posait la même attention sur elle.

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« Je n'en doute pas une seconde. Tous les chiens sont exceptionnels. Je les préfère aux chats. Je les trouve beaucoup plus affectueux. Je t'assure. Je les considère comme mes enfants pour tout avouer. »
Charlie se mit à rire. « Arrête de rire Charlie, c'est la vérité que je dis. Tu le sais bien. Tu as assisté à beaucoup de scènes déjà. » Oaui, du genre à leur faire des chatouille ou à leur pincer les joues. Enfin bref. Un véritable gosse quand j'étais avec mes deux amours de chiens !

Oaui, plus qu'originaux ces surnoms. Je ne pouvais m'en empêcher. Je ne rajoutais rien, l'écoutant parler. Il était déjà pas évidant de se taire - quand on avait l'habitude de parler comme un moulin. J'étais ravi d'avoir rencontrer une aussi bavarde que moi. Et je savais que en cas de problème, quand les gens n'avaient pas de conversation, je pourrais aller la retrouver.

« Tu joues de la guitare ? Aaaaah ! C'est génial ! J'en joue aussi !! De la batterie également. Charlie fais de la guitare aussi. Tu en fais depuis combien de temps ? »
Je sautillais presque sur place. C'était...comment ? Pathétique ? Minable ? ou au contraire, complètement Amusant ?

Charlie regardait sa montre. Il se mit à bailler.

« Tu as sommeil Bébé ? » lui demandais-je

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« C'est mignon. On s'inquiète pour nos bêtes. C'est nos gosses oaui ! »

Cécile était une compagnie très agréable. Je ne pouvais en dire autant de Darren étant donné qu'il n'avait pas ouvert une seule fois la bouche. Cependant, il restait calme à croire qu'on ne le dérangeait pas. Et aussi que notre conversation ne l'inspirait pas plus que ça. Je ne trouvais rien de déplaisant dans son silence. Nous aurions d'autre occasion de faire connaissance tous les deux ! Peut être prenait-il plus le temps de contempler les étoiles. Combien d'étoiles filantes avaient-il vus ? Bonne question. je le regardais, je souris et je reposais mon attention sur Cécile.

Qui commençait à parler de ses années de musique. Et de la musique classique et...de tout ce qu'il aimait ! Je regardais Darren. J'avais comme l'impression qu'il était lui aussi plutôt ROCK. M'enfin.

« J'en fais depuis mes 14 ans. J'aime bien le piano et le violon. En fait cela dépend. Tu vois, genre les Beatles. Ils jouaient avec les instruments de façon remarquable ! J'adore ce groupe. Les années 60, 70, 80 et début 90 ! J'aurai aimait vivre dans les années Sixtines ! ... La flûte c'est l'instrument le plus affreux ! Ca devait pas exister ! Comme aux collèges, aux cours de musique. T'es obligé de jouer cet instrument : mettre son bec dans ta bouche. Le son donne vraiment mal aux oreilles ! J'ai dus en acheter 3 durant mon année scolaire. Je les cassais ! Et puis le prof m'a dispensé de cours de musique. J'étais ravi ! Jusqu'au jour où il m'a surprit dans la salle, derrière la batterie. En même temps comment ne pas se faire remarquer avec ça ! Et a partir de ce jour, il m'a ADORE ! ... - silence - Le rap, c'est vraiment pourri ! Comme le R'n'B. Si on écoute bien les paroles. Elles ou ils se plaignent toujours d'un amour perdu. C'est...il y a pas de mot ! Tu m'étonnes qu'elles dépriment sans cesse après. »

Je pouffais de rire. Je parlais vraiment trop. Charlie avait posé sa tête sur mon épaule. Je crois qu'il était temps pour lui de dormir et donc temps de mettre fin à cette soirée. A cette discussion.
« Charlie a vraiment besoin de dormir. Il s'endort comme un bébé. On va allait se coucher. On se voient demain façon. »

Je me levais de la chaise et regardais une dernière fois le ciel. Je saluais Darren de la main et me pencha sur Cécile pour lui embrasser la joue. Oaui, j'avais envie.

« J'avais envie. »
Je rougissais doucement.
« Bonne fin de soirée. A la prochaine Darren. »